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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 20:05
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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 19:57

 

 

 

Selon un classement publié par le magazine Jeune Afrique, dans son numéro n°2635 du 10 au 16 juillet 2011, le Congo-Brazzaville figure en cinquième place dans le top 5 des pays africains importateurs de champagne, avec 151.000 bouteilles importées en 2010. Notre pays vient ainsi après le Nigéria (593.000 bouteilles), l’Afrique du Sud (384.000), le Maroc (273.000) et la Côte d’Ivoire (161.000). Alors que les médicaments les plus courants manquent cruellement dans ses dispensaires et ses hôpitaux,  qu’à son C.h.u, les malades sont transportés au dos, pour accéder aux étages parce que les ascenseurs sont éternellement en panne, que de nombreux quartiers de ses deux principales villes, Brazzaville et Pointe-Noire, n’ont pas accès à l’eau potable courante, le Congo voit sa classe bourgeoise faire couler le champagne à flot. Boisson de prestige dont le prix d’une bouteille de grande marque peut atteindre cinq fois le salaire d’un fonctionnaire moyen, le champagne meuble, par un irrésistible effet de mimétisme, les tables de la classe bourgeoise, à chaque occasion de rencontre ou de fête. Tant que l’or noir coulera à flot, le champagne aussi!

 

Source: La Semaine africaine

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 18:42
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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 11:56

 


 

Le 24 mai dernier, l’A.c.d.d.c (Association congolaise pour la défense des droits des consommateurs) contestait l’instauration de la redevance de 2.500 francs Cfa, pour les vols nationaux, et de 13.500 francs Cfa, pour les vols nationaux instaurée par le directeur général de l’A.n.a.c (Agence nationale de l’aviation civile). La semaine dernière, une décision du ministre des finances, dont les médias ont fait un large écho, a supprimé cette redevance. Aussitôt après, l’intersyndicale de l’Anac a réagi, en tournant en dérision la décision du ministre des finances. Pour l’intersyndicale, les agents chargés de percevoir cette redevance doivent continuer à l’exiger. Confusion donc au sein du gouvernement. Le chef du pôle économique et son homologue du pôle des infrastructures (dont dépend le Ministère des transports) devraient s’entendre, pour éviter une telle cacophonie devant les Congolais.

 

Source: La Semaine africaine

 

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 11:53

 


 


 

Incroyable, mais vrai! Une boule de ciment a été découverte dans une bouteille de Coca Cola, à Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville. La scène s’est passée, le samedi 25 juin 2011, en fin de matinée. Un client, voulant étancher sa soif, se dirige vers une boutique située sur l’avenue des Beaux Parents, qu’il a l’habitude de fréquenter. Il demande qu’on lui serve une bouteille de Coca Cola de 30 Cl bien fraîche. Mais, au moment où il voulait ouvrir sa bouteille, il constate la présence d’un corps étranger qu’il a vite identifié comme étant une boule de ciment. Confus, le gérant de la boutique lui a changé la bouteille et il a gardé celle contenant un corps étranger pour la présenter aux agents de la société brassicole qui fabrique cette boisson au Congo.

 

Source: La semaine africaine

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 11:49
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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 11:48
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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 21:32

 

 

Ce lundi 27 juin, à 11h30, j’ai rendez-vous avec un ami éditeur dans un café parisien très prisé. A peine m’installé-je que je remarque un couple de Français qui me couvent des yeux. Mais c’est moi qui, en premier, les ai regardés. Et pour cause : l’homme est vêtu d’un costume en lin beige, d’une chemise bleue ciel à col boutonné, sans cravate mais assortie à une pochette rouge. Un Richelieu John Lobb. La dame, elle, arbore une jupe en laine vierge grise, d’une veste fuchsia et d’une chemise blanche. Des hauts talons noirs. Ils sont beaux, très élégants.

Bientôt, ils me gratifient d’un sourire débonnaire. Je me regarde, et me dis que je ne fais pas le poids : je porte un jean délavé, une chemise vichy à col boutonné bleue ciel et une veste en coton beige. Je ne suis chaussé que d’espadrilles. Pourquoi cet échange de regards ? Aucun d’entre nous n’ose faire le premier pas, jusqu’au moment où je ressors du café. Pour dire vrai, j’eusse souhaité que mes compatriotes féminines s’habillassent comme cette dame. C’est-à-dire, simplement !

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 21:30

 

 


Vendredi 24 juin, 6h30. J’attends le train dans une gare de banlieue - tout près de Paris. A 10 mètres, un Noir svelte, costume marron et chaussures noires, lit son journal. Soudain, il sort de son sac un miroir et un rasoir jetable. Je suis éberlué. Une femme blanche observe aussi la scène ; elle fronce les sourcils. Et m’observe du coin de l’œil pour voir ma réaction. Puis elle vient vers moi. Aussitôt, elle engage la conversation… Et c’est dans le train, une fois installés, qu’elle m’embarque sur une pirogue de psychanalyse. « Ce monsieur nous a renvoyés à notre propre folie », me dit-elle. Je remue la tête : non, je ne pense pas être fou. « En le regardant, nous nous sommes moqués de lui ! Or c’est lui qui se moquait de nous parce que nous le regardions. N’est-ce pas de la folie ? Nous sommes de clients de Freud », estime-t-elle. Des fous potentiels, veut-elle dire.

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 21:26

 

 

 

Le PCT tient son Congrès

 

Du haut de ses 42 ans, le Parti congolais du travail, le parti au pouvoir, tient son sixième Congrès du 3 au 7 Juillet, à Brazzaville. Une grand-messe que d’aucuns qualifient déjà de « bafouillis d’où rien de salutaire pour le Congo n’émergera », ou plutôt de « rassemblement des membres d’une secte politique où le gourou sera à jamais vénéré... » Un parti qui a transformé son ancien slogan – « Tout pour le peuple, rien que pour le peuple » - en « Tout pour nous, rien que pour nous » ; un parti qui, au fil du temps, est devenu le baromètre de l’incurie au Congo.

 

Selon le calendrier maya, le monde s’éteindra le 21/12/2012, avant d’amorcer un nouveau cycle. Mais il n’y a pas que, sur cette terre, le calendrier maya ! Il y a aussi celui du PCT, un parti plongé dans l’apocalypse politique depuis longtemps, et dont le nouveau cycle pourrait débuter le 3 juillet à Brazzaville. D’ores et déjà, l’on sait que le parti envisagerait de changer de nom, car « PCT » ressemble désormais à un raidi : rouge à l’extérieur, blanc à l’intérieur. Alors, il faut être dans l’air du temps, c’est-à-dire épouser la Social-démocratie. Schizophrénie ou erreur de jugement ? Quoi qu’il soit, l’on oublie que le Congo a dépassé le stade de la Social-démocratie. C’est un pays totalement privatisé, où seules la poussière et les mouches demeurent encore sous la coupe de l’Etat. « Orienter le parti vers la Social-démocratie ? Une connerie doublée d’une méconnaissance du Congo », peste un ancien cadre du PCT. Et de se demander : « De quoi a-t-on peur ? Qu’on continue de taxer le parti de marxiste-léniniste ? » A en croire certains caciques du PCT, le marxisme-léninisme a trop fait du tort au Congo. Il est donc temps de tourner définitivement cette page. Certainement une blague ! Jamais le PCT n’a été un parti marxiste-léniniste ; le PCT a toujours été stalinien. L’idéologie est une chose ; sa caricature - fondée sur la répression et l’assassinat politiques - en est une autre.

L’on sait qu’Isidore Mvouba, jusque-là intérimaire à la tête du parti, ne sera plus le premier secrétaire à l’issue du Congrès. Son CDD (contrat à durée déterminée) ne sera pas renouvelé. Et pour cause : « Le PCT ne peut plus être dirigé par un Sudiste », aurait dit un cacique du parti, dans l’éclat de sa haine. Or Isidore Mvouba est un Sudiste… Autre handicap pour l’intérimaire, il s’est constitué de solides inimitiés, si bien que certaines mauvaises langues le surnomment « le Robespierre congolais ». En effet, à défaut d’emporter l’enthousiasme ou de rassembler, il s’est attelé à ostraciser, écarter, brimer… Et, aujourd’hui, il a lui-même la tête politiquement coupée. Il ne dispose d’aucun réel pouvoir, si ce n’est son statut de faire-valoir.

Deux de ses camarades (ou plutôt ennemis) du parti, Michel Ngakala et André Salissa, aspirent, eux aussi, à diriger le parti. Mais sont-ils à la hauteur ? Qu’ont-ils apporté de profond au PCT depuis qu’ils occupent leur poste respectif ? Chacun présente-t-il une motion ? Ces deux enseignants du verbe terne et du complément d’objet indirect se caractérisent par leur refus obstiné du débat d’idées. Leur confier le PCT, c’est éterniser l’apocalypse. François Ibovi, lui aussi membre du bureau politique, ne parle qu'en termes... d'Abo, son village natal, comme si le reste du Congo n'existait pas. 

En fait, le PCT, comme le rappelle un ancien ministre, n’a pas échappé à l’encéphalogramme plat qui frappe les partis congolais. Le PCT est un bel archipel « d’îles sonnantes » ; une sublime juxtaposition d’intérêts personnels. Un parti qui s’est lancé dans une course effrénée à l’embourgeoisement, du moins à l’embonpoint - signe d’aisance. A l’image des partis du Front de l’opposition - une cour de récréation -, du MCDDI - un syndicat de fétichistes -, de l’UPADS - une école maternelle de la haine -, de Mwinda - un club de clowns -, du Congrès du peuple - une assemblée (religieuse) de cinq à six membres de France, sans pasteur ni Bible -, le PCT peine à montrer le chemin aux Congolais. Ou à « organiser la discorde » (la démocratie). Pourquoi sous Sassou 1, 2, 3, 4, le Congo n'a-t-il pas remporté de tournoi sportif majeur? Pourquoi les musiciens ne chantent plus mais vocifèrent ou ne racontent que des bêtises? Qu'a-t-on fait de la manne pétrolière? Tels sont les sujets que le parti devrait aborder. Rien de tel. Sans préguger du futur concert de formules incantatoires ou de phraséologies stéréotypées, le coma de la culture, la respiration artificielle de l’économie, le succès grandiose de la corruption, la sécheresse de l’agriculture, etc, n’auront que peu d’importance. Les micros résonneront du nom du Chef de l’Etat et de son « Chemin d’avenir ». Sans demi-tons, les musiciens thuriféraires - lesquels arriveront chacun en 4x4 - entonneront des œuvres tels le barrage d’Imboulou, le premier module de Maya-Maya, la route Pointe-Noire-Brazzaville. Sans oublier, bien sûr, « la municipalisation (non) accélérée »... En revanche, aucun ténor du PCT n’égrènera une note sur le chômage des jeunes, l’analphabétisme : des sujets qui fâchent. Pis, les motions feront défaut. A quoi donc sert un Congrès sans la confrontation de motions ? Sans doute faudra-t-il qu’un participant, au moins, évoque le passé, le fond et la forme du premier Congrès.

 

Souvenirs ! Souvenirs !

Du 29 au 31 décembre 1969, s’était tenu le premier Congrès du PCT. Selon des témoins privilégiés, l’ambiance était fraternelle. Trois jeunes sémillants, éloignés du tribalisme, Ambroise Nouzalaye, Ange Diawara et Marien Ngouabi créèrent le PCT.

Moungounga Nguila trouva le nom du parti. Ange Diawara, lui, rédigea le rapport du Congrès constitutif. Marien Ngouabi, alors Chef de l’Etat, était gêné par l’idée que l’on se faisait du 31/07/1968. « Il (Marien Ngouabi) dormait mal ; il n’acceptait pas qu’on dise qu’il était parvenu au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat », analyse un membre important du PCT de l’époque, avant d’ajouter : « Alors, il fallait inventer quelque chose qui puisse donner une once de légitimité à son pouvoir. Et ce sont Ambroise Noumazalaye et Ange Diawara qui eurent l’idée d’un parti politique dans la continuité du MNR, mais en tournant le dos au Socialisme bantou pour épouser le Socialisme scientifique. Un parti très rassembleur, pas régionaliste. » Toute autre explication serait donc fallacieuse. Oui, ce jour-là, au Palais du peuple, les jeunes de toutes les régions étaient comme communiés dans un même élan : Denis Sassou, Pierre Nzé, Joachim Yhombi, Jean-Pierre Assouan, Alfred Raoul, Combo-Matsiona, Henri Lopès, Camille Bongou, Moudiléno-Massengo, Kimbouala-Nkaya, Prosper Matoumpa-Mpollo, Jean-Baptiste Ikoko, Benoît Moundélé-Ngolo, Justin Lekounzou, Ngoma Foutou, les frères Benjamin et Ndala Graille, Assemekang, Okabando, etc. Marien Ngouabi prononça le discours d’ouverture ; puis Ange Diawara détala son rapport, une intervention que plusieurs participants à ce premier Congrès qualifient encore de « mémorable ». Un rapport lumineux qui aborde tous les sujets qu'esquive le PCT de Mvouba, Ngakala, Ibovi. « On ne peut tenir ce Congrès sans se souvenir du rapport d’Ange Diawara », estime un ancien ministre. Ce Congrès fut réussi, même s’il n’y eut qu’une seule femme, en la personne d’Antoinette Paka, ouvrière à la société textile de Kinsoundi. Toutefois, Ange Diawara, Ambroise Noumazalaye et Marien Ngouabi bataillèrent pour l’intégrer dans le Comité central du parti.

Aujourd’hui, la guerre entre les prétendants à la tête du parti, fait rage. Mais les militants ignorent leurs contributions au Congrès, la philosophie et la ligne politique qu'ils comptent donner au PCT nouveau. « Je n’irai pas à ce Congrès », boude un baron du parti, de passage à Paris.

Dans le chaos actuel, le nouveau cycle passe par la fraîcheur, c’est-à-dire par la jeunesse, propose un militant de Mfilou. Et de penser que s'il remettait les clés du parti à la jeunesse ou à une femme, le président de la République - lequel décide de tout -, en sortirait grandi. Ensuite, il pourrait prononcer un discours à la nation, en ces termes : « J’ai détruit le Congo et sa jeunesse, je confie aux jeunes ce qu’ils ont crée eux-mêmes, à savoir le PCT. C’est mon cadeau d’adieu, car je démissionne de mon mandat. » Lénine, que l’on s’est empressé d’oublier à tort, ne disait-il pas : « Le jeune n’est pas un sceau à remplir mais un flambeau à tenir » ?

Sans autocritique, des idées nouvelles et des hommes nouveaux, le concert du 3 juillet, au Palais des Congrès, s’apparentera à un suicide politique collectif, pour anticiper la prédiction du calendrier maya. Ou pour imiter le Temple solaire. Y aura-t-il des rescapés ? Affaire à suivre…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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